Il m’est impossible de me remémorer un évènement en particulier qui a suscité, en mon for intérieur, cette rupture idéologique irrémédiable avec notre façon de se penser dans l’Univers. Etait-ce le rapport de l’Homme à la Terre et ses résultantes ? A la Nature ? Au Vivant peut-être ? Quelles destructions évitables non évitées sous couvert de prises de décisions intelligentes : la forêt Amazonienne en 2003-2004 etc ? Les incendies de forêts et la mort atroce de tous leurs habitants naturels encore et toujours ? Le crime de masse en Australie, ces feux de brousse en 2019-2020 et ses milliards de beaux vivants honorables carbonisés (les spécialistes avaient prévenu les élus des mois auparavant que cela allait se produire) ? Les singes qui en sont venus à s’entretuer en Inde pour des gouttes d’eau d’un puits presque asséché ? Les marées noires ? La pollution ? Le 7e continent ? L’exploitation de gisements divers ? Toutes les guerres ? Les crises économiques et financières sur une planète dans un système solaire ? Le fait qu’un porte-avions contenant des hydrocarbures, des polychlorobiphényles, de l’amiante, du mercure, des batteries, des tubes fluorescents, des peintures, soit coulé volontairement dans l’Atlantique comme unique solution viable ? Quelle liste de beaux cadeaux débordants d’intelligence et d’humanité à une planète qui s’est formée sur une période d’environ 30 000 000 d’années, à l’eau pour laquelle plus de 20 000 000 d’années de bombardements de météorites ont été nécessaires pour qu’apparaissent premièrement des « FLAQUES » d’eau sur la Terre il y a, quand même, 4 550 000 000 d’années, à la Nature, à son Vivant, à ses propres pairs !
Etant donné ce qui va suivre, je délimite un cadre de réflexion pour l’écriture de la suite de ce chapitre et les autres. Premièrement, après cette parenthèse, je ne mentionnerai pas mes pairs afin d’éviter de jeter l’opprobre sur ces derniers et me défausser, par la même occasion, de mes propres responsabilités d’habitante terrestre. Deuxièmement, vous retrouverez assurément des idées, que je nomme, plutôt que ressemblantes ou identiques, « communes », énoncées par d’autres habitants terrestres de manières différentes. Il en est ainsi. Des personnes, inconnues les unes des autres, avec leurs unicités, peuvent aboutir aux mêmes conclusions et dresser les mêmes constats. Nous le faisons par des biais différents, avec pour « tronc commun » le simple fait de vivre sur Terre et d’avoir noué des liens profonds et respectueux avec cette dernière. Rien d’étonnant. Ce qui, au contraire, l’est à mes yeux, c’est que nous soyons si peu à vivre dans le monde Réel et, par conséquent, si peu nombreux à vouloir juguler IMMEDIATEMENT ET CONSTAMMENT notre propre dangerosité et les destructions qu’elle inflige à cette planète et tous ceux qu’elles portent. Une situation tristement affligeante !!! Fin de la parenthèse