Enfin, une deuxième publication. J’avance encore avec prudence et une lenteur méthodique. Toutes deux sont nécessaires pour respecter la mise en place d’un projet que ma tête a fait naître et grandir depuis presque six ans. Plus important encore, mon invention ne m’est pas adressée directement mais indirectement puisqu’elle n’existe que pour protéger la Terre. Je suis, par conséquent, encore plus précautionneuse que si j’avais inventé ce projet pour moi-même. Je n’irai pas plus vite. Pourtant, « scio ergo patior » je sais donc je souffre en regardant, avec tristesse, colère et dégoût, la destruction inarrêtable, pour l’instant, dont cette planète que j’Aime profondément fait l’objet. Et, je ne peux pas vous demander de la protéger puisque rien n’existe pour. Je ne me rabaisserai pas à débattre des mesures, lois, réformes etc que, piquées au vif par ma phrase précédente, des personnes pourraient me rappeler. Je les informe que, comme le cartographia Korbinian Brodmann, mon cortex cérébral est bien constitué d’aires. Non d’un immense réseau souterrain d’égouts où l’on se croirait permis de jeter/déverser ses détritus intellectuels, au nom d’un progrès autoproclamé lamentable. Pour débattre, il faut, en premier lieu, avoir du respect pour l’Autre.
Merci de patienter encore. Le projet sera présenté, expliqué et explicité comme prévu au cours du mois de janvier 2023. A ceux à l’âme et au coeur terriens, qui sont en première ligne déjà pour défendre la Terre et dont les interventions me rendent malade par leur cruelle véracité : je vous embrasse tous tendrement. Nous ne nous connaissons pas tous encore mais nous nous rencontrerons bientôt. Prenez bien soin de vous. Je clos cette deuxième publication par un poème court que j’écrivis l’année passée. Vous comprendrez. A très bientôt !
« On m’a dit : « Tu n’es pas une fleur ».
Je me suis regardée.
Ma tige se dressait vers le ciel,
Mes feuilles ondulaient aux vents.
Le Soleil et les Etoiles caressaient
Ma douce crinière de pétales.
Les Habitants du Ciel faisaient halte
Sur mon grand coeur d’or
Et se délectaient de sa poussière.
Je vivais heureuse.
Je me suis endormie un jour,
La tête penchée vers le sol,
Les feuilles le long de ma tige.
Ma crinière était tombée,
Les vrombissements d’ailes avaient disparu.
Ma vie se transposait dans d’autres fleurs. »
Véronique P.